Xavier GRALL
Xavier Grall est né le 22 juin 1930 à Landivisiau (Finistère), entre Landerneau et Morlaix, à 40 kilomètres de Brest : province grise, rase sous les souffles de galerne, farouchement mystique ou pillarde. Terre pastorale, priante, naufrageuse. Grall écrit encore : « On ne naît pas Breton, on le devient, à l’écoute du vent, du chant des branches, du chant des hommes et de la mer. » Xavier Grall est le neuvième d’une famille de dix enfants. Son père, Joseph Grall, militant silloniste et catholique fervent, tanneur de profession (à l’instar de sa lignée et ce, depuis le XVIIe siècle), est un notable de la petite bourgeoisie. Il a été maire de Landivisiau de 1941 à 1944. Sa mère, née Marguerite David, est issue d’une lignée de riches paysans du Trégor. La mère est l’incarnation d’un christianisme moins sombre que la religion paternelle.
Grall ajoute, à propos du christianisme de sa jeunesse : « La crainte était l’alpha et l’oméga de la religion, au lieu que ce dût être la confiance. À croire que ces messieurs n’accordaient de foi au Christ que dans la mesure où ils en accordaient au Diable, et que nous dussions refuser la terre, la piétiner, la haïr pour pouvoir jouir plus tard de l’éternel bonheur. J’en veux encore à ces ecclésiastiques de m’avoir fait vivre cent saisons en enfer ». « Conséquence, écrit Jean Rohou (in Fils de ploucs, tome 1, Ouest-France, 2005) : à la fois favorisé et censuré par un milieu bourgeois qui lui interdisait de jouir des possibilités qu’il lui offrait. C’était à la fois un privilégié et un révolté... »
Et, en effet, son caractère rebelle lui vaut un parcours scolaire agité au collège du Kreisker de Saint-Pol-de-Léon (1940 à 1946), puis au collège La Providence de Saint-Malo (1946 à 1949), avant, à Paris, de rejoindre, de 1950 à 1952, le centre de Formation des journalistes. En 1953, Xavier Grall intègre la rédaction de La Vie catholique, dont il deviendra le secrétaire général en 1961. Il habite alors à Sarcelles (Val d’Oise). Son service militaire l’amène au Maroc, en 1953.
En 1955, Xavier Grall épouse Françoise Jousse, avec qui il aura cinq filles, Catherine, Geneviève, Isabelle, Veronique et Lucie, auxquelles il écrira magnifiquement bien plus tard : « Mes filles, mes Divines, je vous conjure d’admirer. Tout est fabuleux pour qui sait regarder. La fraîcheur du regard est le commencement de la sainteté. Détournez-vous des gens masqués et de l’imbécilité des aveugles… Vous êtes ad vitam aeternam les invitées d’une fête… Je voudrais face à la vie, vous savoir sans crainte et sans tremblement. Si Dieu vous l’a donné cette vie, c’est qu’elle est belle et féconde…. Mes Divines, la foi est aventure, vent claquant, souffle, envolée de colombes, voile gonflée. »
En 1956, il est rappelé en Algérie d’août à novembre, en pleine guerre. Grall témoigne : « J’ai fait la guerre d’Algérie, dans le soleil des loups mes yeux se sont ouverts. Déchirante révélation. Du Djebel Amour à la Montagne Noire, que de similitudes. Même tyran : l’État français. Même victime : le paysan. Même flic : le CRS… Quand on a vu la France torturer, on ne peut mettre que des bémols à la chanson dont on nous avait bercés… L’image de la France que je m’étais formée, très haute et pour ainsi dire mystique, se trouva à jamais ternie. » Xavier Grall écrit encore (in Le Cheval Couché) : « La torture, le spectacle d’un pauvre bougre qu’on trempe dans l’eau croupissante d’un oued, ont atteint en moi le mythe édifiant et mensonger d’une France libératrice. » prend alors conscience de son identité bretonne : « Tu te découvres Breton comme il n’est pas permis de l’être… Et tu penses que ton pays ça existe, bon Dieu, terriblement. Tu te récupères. Tu te regardes en face. Tu te décolonises. Tu es Berbère, Kabyle, Breton. » La guerre d’Algérie a terni la haute image, quasi « mystique », que Grall se faisait de son pays.
Marqué et révolté parce qu’il a vu et vécu, Grall redécouvre alors une identité bretonne oubliée. L’idée bretonne que Grall va désormais défendre passionnément, écrit Olivier François (in n°161 de la revue Éléments) « est aussi une synthèse entre des éléments apparemment contradictoires, et les tensions propres à son âme : l’archaïsme s’y conjugue avec la radicalité révolutionnaire, les dieux celtes cohabitent avec un Christ émancipateur proche de celui défendu par les théologiens de la libération, l’internationalisme avec la défense de l’identité du peuple breton. » Dans une longue nouvelle écrite au début des années soixante-dix, La Fête de Nuit, essai romanesque autant que pamphlet et art poétique, Xavier Grall exprime ainsi les raisons de son combat pour la Bretagne : « Défini par la complainte des talus et la colère des vagues, traînant dans mes veines une sève paysanne barattée de noroîts, j’avais voulu m’identifier avec mon pays contre le temps de la technique et de l’anonymat. Chantant ma patrie, je m’étais chanté… Ouessant, un jour, prendrait sa revanche et de nouveaux Vénètes vaincraient César, les souffles leur étant cette fois favorables. Et le feu père, le tantad rituel brasillerait à l’orée des bois appelant les ploucs moqués, les fils de rien, les enfants de nulle part à retrouver l’honneur de vivre en ramassant des armes. »
En 1962, Grall est journaliste au Cri des étudiants. L’année suivante, il est rédacteur en chef de Signes du temps et collabore à Témoignage Chrétien. En 1965, année où paraît son premier livre de poèmes, Le rituel breton (Je ne suis pas de mon temps / Je ne suis pas de ce siècle mathématique, technique, atomique, chimique / je ne suis pas d’ici / j’appelle les beffrois au siècle des H.L.M. / j’appelle les alezans au temps des carrossiers / et je veux les bourgs et les pommiers / au temps de l’usine et des passages cloutés), il rejoint Bretagne magazine. En 1966, in intègre la rédaction parisienne de Ouest France, journal où il fait la connaissance de Marc Pennec, qui témoigne : « Les clichés ont la vie dure sur Grall. On l’a décrit comme quelqu’un de torturé, romantique, sombre. Mais il célébrait la beauté du monde. Il appréciait la musique. Il aimait rire, faire la fête, avait un grand sens de l’amitié, notamment avec Glenmor. »
En 1973, Grall quitte Sarcelles, collabore au journal Le Monde, avant, en 1974, et s’installe dans le hameau de Bossulan (à Nizon, sur les hauteurs de Pont-Aven). Xavier Grall prend le parti des autonomistes et participe, dès 1970, à la création de La Nation bretonne avec Alain Guel et le grand barde breton Glenmor. Avec ses deux amis, Grall fonde également les éditions Kelenn, où il publie Barde imaginé (1968), Keltia Blues (1971), La fête de nuit (1972), et Rires et pleurs de l’Aven (1978). Grall milite au sein des comités de défense des prisonniers du Front de libération de la Bretagne. Il s’appose et polémique avec ceux qu’il désigne comme les ennemis de sa terre bretonne : les technocrates, les jacobins ou les régionalistes folklorisants. Grall écrit : Nous couvrirons nos murs, nos bois, nos rivières / des mots d’ordres de secrètes batailles / nous lancerons dans nos beffrois l’Angélus des grèves générales / au blason des bruyères nous serons loups / nous sortirons des puantes tanières / nous serons flamme nous serons brasiers / nous serons givre nous serons glacier. / Nous ne sommes plus les manants de leur Suzeraineté (…) Et nous serons dans la musique du monde nouveau / non pas la harpe qui pleure / mais le saxo rageur de l’émeute / et le jazz bariolé de l’espoir. / Nous serons Nègres avec les Nègres lynchés / Nous serons Bengalis avec les Bengalis déchirés de typhons / nous serons arabes avec les arabes matraqués d’Amman / nous serons Basques, Québécois, Bretons / afin que l’histoire ne donne point raison / aux reitres / aux flics / aux indics / aux blattes / aux rats / aux Trônes et aux Dominations.
Jean Rohou écrit : « Prisonnier de l’hypocrite bigoterie d’une petite bourgeoisie provinciale, Grall s’est voulu un collégien subversif, puis un poète, journaliste et pamphlétaire parisien, adversaire des normes et dénonciateur de toute hypocrisie. Au bout de vingt ans, il s’est senti enfermé à Paris, « ses salons, ses vanités, ses conformismes ». L’idéaliste, qui s’était fait poète et militant pour se délivrer de conventions insupportables, a fui cette nouvelle prison pour revenir au pays, assoiffé d’une Bretagne de rêve et de l’authenticité d’une langue qu’il ignorait. Quelle déception ! Le peuple était assoupi dans le lit clos de la résignation. »
La notoriété, Xavier Grall la connaît lorsqu’il publie (et passe, à cette occasion, à la TV, dans l’émission Apostrophe de Bernard Pivot), en 1977 son Cheval Couché, qui est sa réponse cinglante au fameux Cheval d’orgueil (Plon, 1975) de Pierre-Jakez Hélias, qui a connu un succès retentissant. Grall considère qu’Hélias n’a parlé que du Pays bigouden et non pas de « la Bretagne ». Il reproche à l’œuvre de son aîné, son « folklorisme fossilisant » : « Le Cheval d’orgueil est un beau tombeau pour un peuple que l’on croit mort. J’ai essayé, pour ma part d’écrire une petite stèle à un peuple que je crois vivant. » Hélias répond à cette critique en présentant Grall comme un intellectuel bourgeois, un « super-Celte de fest-noz à la sauce du jour. » Malgré leur opposition, ces deux hommes ont à cœur de défendre la culture bretonne. En 1980, Xavier Grall fait naturellement corps avec les habitants de Plogoff contre ceux qui entendent « installer une centrale non loin du site où fut enterrée la ville d’Ys ».
Lors d’un entretien filmé, dans la maison de Bossulan, par Paul André Picton en 1979, Xavier Grall, revient sur son itinéraire et confie : « Mon père était d’une conscience française très prononcée. Il avait fait la guerre de 14, il était maire de sa commune et il y a peut-être eu chez moi dans ma volonté de m’affirmer breton une façon de s’opposer à mon père et à l’éducation qu’il m’avait donné. J’espère que le résultat était positif. C’est l’avenir qui le dira. On verra. Malgré cette éducation française, que j’avais reçu, on m’appelait le breton ou « toi avec ta tête de breton ». Alors, je me suis dit, tant qu’à être breton, soyons le jusqu’au bout et là-dessus se sont greffés deux faits : la découverte du colonialisme français en Algérie. Le deuxième, c’était la rencontre avec Glenmor. Voilà comment s’est déroulé mon initiation à la Bretagne. Ceci dit, ma culture d’origine c’est la culture française, n’étant pas bretonnant. Tous les écrivains que j’admire sont Français : Rimbaud, Bernanos, Léon Bloy, Céline pour une part ; tous des écrivains assez furieux. De Rimbaud à Céline, c’est une part de la littérature que d’être un cri, un hurlement, un mécontentement devant la société… La Bretagne ? Au début c’était un enthousiasme fou, un peu naïf. Petit à petit il y a du désenchantement. C’est quand on rêve d’un pays comme d’une femme, mais je reste ferme sur mes idées. Il se passe quelque chose de très profond en Bretagne qui portera ses fruits dans longtemps. Il faut agir tout de suite. L’histoire n’est pas écrite. C’est à nous de créer ce sacré pays de toutes nos forces, de tout notre cœur. »
La poésie de Xavier Grall, écrit Florentin Piffard (in Causeur, 2010) est celle « d’un voyageur inlassable dont la Bretagne maritime et révoltée contre la froide modernité parisienne contient le tumulte du monde et célèbre la messe de l’univers. Et voici qu’au moment de la mort du poète, cette vaste Bretagne des peuples du monde se fait petite, presque étroitement provinciale, et qu’elle occupe ainsi plus sûrement notre cœur. Seigneur me voici c’est moi / Je viens de petite Bretagne. Ce sont les deux premiers vers de Solo, cet incomparable poème testamentaire qui marque une tentative de réconciliation, opérée au seuil de la mort, par le poète « nationaliste breton » entre la terre bretonne et le pays de France. Brutalement, alors que la fin approche, la vaste mer libératrice, celle qui autrefois nous émancipait des étouffantes proximités catholiques de la paroisse, des insupportables crimes de la nation, devient ce lieu de noyades où « tout périt dans les marées violentes ». Comment, au temps des grands voyages et des froides abstractions idéologiques, de la vaste dissolution des corps dans la virtualité réticulaire, habiter encore un peu sa terre natale, où la vie est bonne et où les chemins vont quelque part, voilà la question qui hante Xavier Grall au moment où son propre corps se dérobe dans la maladie et paraît vouloir faire sécession. »
Ode à la vie et à la foi, telle est l’œuvre de Xavier Grall. Mais ce chrétien catholique d’éducation. Ce croyant, fut-il un bigot, un clérical ? Lisons-le : « Un bigot a peur de tout : des femmes, de la vie, de Dieu, de l’enfer. C’est un épargnant d’éternel. Il a son bas de laine…. Le drame, c’est que ces hypocrites font écran, qu’ils dissimulent la source, qu’ils cachent le feu. » Florentin Piffard ajoute : « Grall fut un poète totalement, ardemment, païennement chrétien, mais sa poésie ne l’amène pas à contempler les félicités célestes d’un monde à venir. Pas d’anges ni de saints éthérés chez Grall, mais la tentative, à l’inverse, de recouvrer le monde terrestre des choses concrètes et matérielles qui nous étaient présentes et nous échappent. Car ce sont les félicités terrestres qui nous manquent le plus sûrement aux temps de la maladie et de la chimie, et ce sont les abstractions célestes que nous habitons naturellement aujourd’hui. La poésie de Grall est une tentative de retour, par la prière adressée au Christ jaune des calvaires, vers notre « patrie humaine » trop tôt abandonnée et jamais recouvrée.
Si la poésie de Grall est une prière, c’est une prière qui ne demande pas le salut éternel mais seulement un sursis avant d’être à jamais emporté, tel Job, « à cheval sur le vent », et tout entier « dissous dans la tempête ». Regardons, à défaut de pouvoir toucher, le corps abimé du poète, d’une légèreté spectrale, d’une impuissance définitive, corps dont il ne sait plus « l’âge ni l’usage », dévasté qu’il est par les « crapauds méchants » qui lui dévorent les bronches. Ce corps, c’est encore ce qui le porte à célébrer la « glèbe sauvée » de sa Bretagne bleue. Nul folklore facile dans cette poésie incandescente, nul « repli frileux », mais un goût profond de la chair et de la corporéité fragile des choses qui risque toujours de disparaître dans le contact distant avec les abstractions de la technologie. Solo, poème du regret et du souvenir, chant d’un fils prodigue et malade qui implore son Dieu pour qu’il se souvienne de son ami Lazare et le fasse revenir en son royaume terrestre, est d’une bouleversante simplicité. Il dit avec ferveur les beautés d’un monde tout uniment breton et français qui disparaît, et l’amour et la haine des hommes étranges, meilleurs que leurs idées. »
Atteint d’un emphysème, mais refusant d’abandonner « les tabacs et les alcools », Xavier Grall, écrit Olivier François, se sait condamné s’il ne se plie pas aux règles d’une existence bourgeoise. Mais il n’est pas homme à plier. Il ne sait pas vivre sans brûler, c’est-à-dire sans excès, sans ferveur. Il est un être de passions dangereuses, toujours sur la ligne de crête, capable de risquer sa santé et sa situation pour ses dieux : la beauté et l’amour, la poésie et l’amitié, le pays breton et son grand rêve de révolution celtique. Xavier Grall meurt le 11 décembre 1981, à l’hôpital de Quimperlé, d’un emphysème pulmonaire. Il avait 51 ans.
Christophe DAUPHIN
(Revue Les Hommes sans Epaules).
À lire : James Dean et notre jeunesse (Le Cerf, 1958. Rééd. Le Bateau-Livre, 1994), Mauriac journaliste (Le Cerf, 1960. Réed. Le Bateau-Livre, 1994), La génération du Djebe (Le Cerf, 1962. Rééd. Le Bateau-Livre, 1994), Africa blues (Calmann-Lévy, 1962. Rééd. Terre de Brume, 2011), Cantiques à Mélilla (Calmann-Lévy, 1964. Rééd. Calligrammes, 1984, Terre de Brume, 2011), Le rituel breton (Le Ponant, 1965. Rééd. Calligrammes, 1986), Barde imaginé (Kelenn, 1968. Rééd. Mazarine, 1979, Terre de Brume, 2010), Keltia Blues (Kelenn, 1971), Glenmor (Seghers, coll. Chansons d’aujourd’hui, 1972), La fête de nuit (Kelenn, 1972. Rééd. Terre De Brume, 2010), Amour Kerne (Les Dits du Pont, 1993), La fête de nuit suivi de Barde imaginé (Mazarine, 1979), La Sône des pluies et des tombes (Kelenn, 1976. Rééd. Calligrammes, 1990), Des rats pleins la tête (An Here, 2002), Glenmor, barde, pèlerin et contrefait, avec Hervé Le Borgne (Coop-Breizh, 2004), Rires et pleurs de l’Aven (Las edicions dau chamin de Sent Jaume, 2006), Le Cheval couché (Hachette, 1977. Rééd. Livre de poche, 1978, Terre de Brume, 2013), Stèle pour Lamennais (Mazarine, 1978. Rééd. Terre de Brume, 2015), Arthur Rimbaud, la marche au soleil (Mazarine, 1980. Rééd. Calligrammes, 1989, Terre de Brume, 2012), Solo et autres poèmes (Calligrammes, 1981. Édition en breton, Emgleo Breiz, 2007), Genèse et derniers poèmes (Calligrammes, 1982), La marche des calvaires (Les Vents d’Ouest, 1982), Les vents m’ont dit (Calligrammes, 1982. Rééd. Les Oiseaux de papier, 2016, Terre de Brume, 2018), Et parlez-moi de la terre... (Calligrammes, 1983. Rééd. Terre de Brume, 2013), L’Inconnu me dévore (Calligrammes, 1984. Rééd. Terre de Brume, 2011, éd. des Équateurs, 2018), Les billets d’Olivier (Calligrammes, 1985. Rééd. Le Cerf, 1985, Terre de Brume, 2017), Chroniques de l’Indien I et II (Calligrammes, 1995 et 1996), Kan ha diskan, correspondance avec Glenmor (Coop-Breizh, 2007), La Rimb’, pièce radiophonique mettant en scène Vitalie Rimbaud dans un monologue (Terre de Brume, 2012), Mémoires de ronces et de galets (revue Sav Breizh, 2002, An Here, 2002. Rééd. Terre de Brume, 2014), Au nom du père, recueil de textes (La Vie An Here, 2003), Œuvre poétique (éditions Rougerie, 2010. Rééd. Calligrammes, 2021), Le Monde vu de Bretagne : Chroniques 1954-1981 (Calligrammes, 2023).
Publié(e) dans la revue Les Hommes sans épaules
|
||
Dossier : Poètes bretons pour une baie tellurique n° 57 |